Le pied dans le plâtre, mes démarches relatives à l'achat en vrac se trouvent arrêtées net. Monsieur, fervent adepte de "allons au moins contraignant et passons le minimum du minimum de temps à s'embêter à faire des courses, j'ai des choses plus intéressantes à faire", est donc en charge des courses. Tâche qu'il a prit à bras le corps, sans sourciller et c'est tout à son honneur !! Toutefois, autant dire que le contraindre à faire 7 étapes toutes les deux semaines est peine perdue.. Je me tourne donc vers d'autres aspects d'une démarche visant à réduire mes "non-CC" en cuisine.
Si vous vous lancer dans le vrac, vous avez certainement lu ou entendu les termes " éponge Tawashi". Que de promesses dans ces deux mots: éponges réutilisables fabriquées à partir (et c'est ma recette préférée) de chaussettes laissées à l'abandon dans nos placards. Après m'être battue avec mes pinces à linges disposées en carré pendant une bonne heure (oui, je n'ai pas de planche à clous pour la fabrication de ladite éponge) , j'arrive à obtenir une éponge Tawashi d'une dimension respectable dans les tons de beige et relativement esthétique ! Au placard, vieilles et vilaines éponges jaunes et vertes!! Et bienvenue à notre nouvelle arrivée, joliment tressée ! Après un temps d'observation, entre autres, de Monsieur septique qui l'a observé de manière peu intéressée (encore une idée à la PPON !!), me voilà dans les conditions pour inaugurer cette jolie petite éponge! La première utilisation s'est avérée une expérience intéressante, cela fonctionne comme une éponge.
Et, puis, comme à mon habitude, je l'ai faite séchée dans mon petit bac de cuisine (après l'avoir rincée et essorée) jusqu'à la prochaine utilisation..
Et quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai voulu la réutiliser.. Elle était restée humide. Je la redépose en me disant qu'il lui faut plus de temps (la slow life de l'éponge!). 48 heures plus tard, toujours humide.. Cela commence à moins me plaire (humide, tiède, bonjour Mesdames les bactéries).. Je la redépose à nouveau.. Au bout de 60 heures, toujours humide et elle commence à avoir une certaine odeur et la voilà au linge.. D'accord, elle est réutilisable; Oui, elle nous évite de jeter 1 ou 2 chaussettes.. Mais elle est soit à usage unique, soit un nid à germes. J'hésite donc à prolonger l'expérience et, je vous avoue, que mes vieilles et vilaines éponges sont à nouveau sur le plan de travail de ma cuisine.
Je me lance, après cette expérience mitigée, dans la "fabrication/création" de sacs en vrac (je n'étais pas très équipée et je ne resterai pas indéfiniment le pied dans le plâtre), essuie-tout lavables, charlottes pour les plats de restes, sacs de congélation..
Je me suis innocemment dit, j'ai des chutes de tissus en quantité, cela me demandera un peu de temps mais cela reste faisable et à faible coût!
Creusons un peu la question.. Des chutes de tissus.. Oui mais, est ce que je peux prendre n'importe quel tissus ?! Il est bien connu que tout vêtement doit être lavé avant d'être porté, les raisons ? Utilisation de produits chimiques, décoloration des fibres, colorants potentiellement toxiques.. Et vous voulez mettre tout cela en contact avec vos aliments ? Ah oui, petite précision, le lavage des tissus permet de diminuer les dits produits, ils restent présents dans les fibres du tissus.. Alors ces chutes de tissus, quand pensez vous ?!
Bout de chou étant âgé de 2 ans et demi, j'ai pris la décision de me tourner vers les tissus "certifiés contact alimentaire". La composante "à moindre coût" semble donc m'échapper. Bon d'accord, j'ai fait le choix de tenir compte d'un ensemble de paramètres (Aaah ces bobos, écolos disposant d'un certain confort de vie et qui ont la possibilité matérielle de se poser ce type de questions, ils sont toujours entrain de se compliquer la vie alors qu'elle pourrait être simple - j'entend Monsieur septique en échos)! Bref, résultat des courses : Film translucide certifié contact alimentaire 9,40 EUR(HTVA) du mètre et tissu coton léger certifié contact alimentaire 9,45 EUR(HTVA) du mètre.. La commande est passée, me voilà à nouveau en "attente" dans les démarches de fabrication de charlottes alimentaires, sacs de vracs et sacs de congélation.
Haut les cœurs, il me reste les essuies tout réutilisables !! Pour une famille de 3 + un canidé, vous pensez qu'il en faut combien en comptant que je fais une machine "linges de maison" toutes les semaines ? 1 par jour par personne ? Cela représente 21 pièces.. Cela va déjà m'occuper un temps certain.
Et les "Bee wrap" est ce que nous en parlons ? Alors, ma volonté n'étant pas d'acheter, acheter, acheter pour me diriger vers le zéro déchet (ces deux logiques étant à mon sens opposées) et, comme vous le savez, j'ai quantité de chutes de tissus (avec la question de la certification contact alimentaire) mais également de la cire d'abeille (je dispose d'une manne de bricolage assez farfelue, ne me demandez pas comment la cire est arrvée dedans, je n'en sais même rien), je me suis dit, allons bon, faisons un essai.. Donc 1ère démarche, atelier couture pour avoir un carré de tissus proprement découlé et surfilé, cela n'était pas un problème. Deuxième démarche, atelier cire..
Première tentative :
Un fer à repasser et une planche à repasser - checked, plusieurs papiers de cuisson - checked, un peu d'huile - checked, cela s'annonçait bien. Sauf que, avec une centrale vapeur, les choses se compliquent.. Cela déborde, trop de cire, trop de vapeur, crasses, crasses, crasses et un bel échec.
Seconde tentative :
Un four- checked, plusieurs papiers de cuisson - cela diminue mais checked, un peu d'huile - checked, je prépare le tout, étale mes petites billes de cire (un peu moins) et hop dans le four. Moins cracra, cela me plait. Mais, cela est un peu de chipoteries par "bee wrap", tissus qui ne être lavé qu'à la main. Cela reste une alternative plus qu'honorable que je vais garder à l'esprit une fois confrontée à la problématique de la fabrication des charlottes à plat !
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